Je me concentre sur le sol et essaye de rester concentrer pour ne pas tomber. Le rire et la joie sont le plus important pendant la compétition. Cela ne coule finalement pas de source de pouvoir participer à une course!

Il est important de bien ménager ses forces et de connaître ses faiblesses. Je m’entraîne toujours avec un pulsomètre, comme cela, je sais avec quel pouls je peux courir sur une certaine distance. Cela m’aide à ne pas partir trop vite sur le début de la course et à bien répartir mes forces tout au long de l’épreuve. C’est ainsi que je reste maître de ma cadence ou de mon rythme.

La plupart du temps, ce sont les spectateurs qui nous encouragent et qui nous poussent à des meilleures performances, ou un autre coureur, contre lequel on se bat jusqu’à l’arrivée.

Ce que j’ai dû apprendre et qui est décisif: le moins fait le plus! Cela ne sert à rien une semaine avant la compétition de croire devoir rattraper des entraînements non faits.

Je réduis déjà deux semaines avant et ne dépasse pas 80-90% de ma limite de performance lors de l’entraînement par intervalles. Trois jours avant la compétition, je ne m’entraîne plus afin d’être en pleine forme sur le départ le jour X.

J’aime bien sûr m’entraîner quelque-part à Adelboden. Le chemin de randonnée que je préfère est le Hörnliweg. Le panorama est exceptionnel et on a beaucoup d’options une fois en route. Lorsqu’on est en pleine forme, le Tschenten n’est pas loin. Si les jambes sont fatiguées, on peut décrocher au-dessus du village et raccourcir le trajet.

Le soir d’avant je mange beaucoup de glucides. En général, un gratin de pommes de terre que j’adore. Le matin je ne mange plus qu’environ deux tartines au miel.

Pendant la course, je ne mange jamais rien. Sur une course d’environ une heure, je prends après 40 minutes un gel énergétique afin de tenir ma performance. Sinon, je ne bois qu’aux points de ravitaillement.